Description |  |
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Il se fera remarquer par Alexandre Lenoir, fondateur du Musée des Monuments français, dans une académie de dessin à laquelle il s'inscrira.
Daumier réalisera ses premières lithographies en 1828 pour le journal "La Silhouette", puis ses premières caricatures en 1830 pour "La Caricature". Son entrée au "Charivari", en 1832, le classera définitivement aux cotés des Républicains. Le talent de l'artiste lui vaudra une renommée importante et six mois d'emprisonnement pour la publication d'une caricature représentant Louis-Philippe en Gargantua.
Daumier renoncera à la satire politique en 1835, du fait des lois sur la censure, pour s'orienter vers la caricature de moeurs (Les Bas-bleus, Robert Macaire, Les Gens de Justice, Les Bons Bourgeois...). La Révolution de 1848, qui rétablira la liberté de la presse, marquera le retour de l'artiste dans la rubrique de politique intérieure. Ce dernier se consacrera davantage, à partir de 1860, au dessin, à la peinture et à la sculpture. Ses oeuvres (l'Amateur d'estampes, la Blanchisseuse, la série des Don Quichotte, Crispin et Scapin) ne seront réellement connues que de ses amis les plus proches parmi lesquels Delacroix, Balzac et Baudelaire.
En proie à d'importantes difficultés financières qui les contraindront à quitter son atelier du Quai d'Anjou à Paris en 1865, Daumier trouvera refuge dans une maison prêtée par Corot à Valmondois. Il y travaillera jusqu'en 1872, année au cours de laquelle il perdra l'essentiel de la vue. Il décédera dans ce village et y sera enterré en 1879, laissant derrière lui plus de 4 000 dessins et 1000 gravures sur bois. Son corps sera exhumé pour être transféré au cimetière du Père Lachaise l'année suivante. L'artiste repose aujourd'hui aux côtés de ses amis Corot et Daubigny. |