Description |  |
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Un art indianisé
Dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, le Cambodge a été influencé par des apports indiens, à l'instar des autres pays de l'Asie du Sud-Est. Des fondements de la pensée indienne sont alors adoptés, notamment le bouddhisme et le brahmanisme diffusés par le sanscrit et le pali. Les oeuvres de la période préangkorienne (VIème-VIIIème siècle) témoignent particulièrement de cette indianisation. Les canons de la sculpture indienne, encore perceptibles, cèdent bientôt la place à une stylisation qui demeurera la marque du Cambodge.
Le rayonnement d'Angkor
A l'époque angkorienne (IXème-milieu du XVème siècle), l'empire khmer atteint son apogée. Dans des sanctuaires de plus en plus vastes, ornés de décors dont la collection du musée Guimet se fait l'écho, les sculpteurs érigent des images tantôt hiératiques, tantôt empreintes d'humanité. L'art khmer rayonnera alors sur une grande partie de la péninsule indochinoise.
L'époque post-angkorienne, à partir du XVème siècle, marque le repli du monde khmer, désormais influencé par la culture du Siam.
Le reflet des études khmères
La collection du Musée Guimet est essentiellement constituée d'oeuvres rapportées par Louis Delaporte (1842-1925) et Etienne Aymonier (1844-1929) à la fin du XIXème siècle, ainsi que d'envois de l'Ecole française d'Extrême-Orient, entre 1922 et 1936. |